Le vaisseau quantique III - Promet-le-moi,
la prochaine fois ne meurs pas sans me dire où tu vas.
Chute du Dard - Croy-Romainmôtier
Work in progress sur toile | 70 x 100 cm | 2020
01.09.20
Magie de ne rien savoir et d’être absent du présent.
Et comme un spectateur, regarder l’image apparaître et le tout se lier, la forme, la couleur, le trait, la valeur, la structure, la lumière, l’ombre, le détail, la profondeur et bien sûr ; les âmes auxquelles on pense. Promet-le-moi, la prochaine fois ne meurs pas sans me dire où tu vas.
31.08.20
L’amour et la création illumine les instants où nous devons comprendre que nos chemins sont riches, bénis des dieux, et que l’univers cherche par tous les moyens notre épanouissement en nous donnant ce qu’il nous faut à l’instant qu’il nous faut, toujours.
Et nous, nous devons écouter, comprendre, créer notre vie et remercier.
Et oui, l’univers est le meilleur et le plus intransigeant professeur, tant que nous ignorerons notre vraie nature, nos désirs profonds et que nos choix ne correspondent pas à qui nous sommes, il nous répétera sa leçon, inlassablement, quitte à nous taper sur les doigts.
Les lieux quantiques.
Sur notre planète navigant dans l’infini, il y a des lieux à part, connectés, qui nous attirent comme des portes ouvertes sur les univers invisibles où chacun sait que nous sommes plus grands que nous-mêmes. Ces lieux attirent chaque année des milliers d’âmes, elles viennent ressentir leurs vies où elles se sont rencontrées, depuis des milliers d’années, dans le passé, le présent et le futur.
Ces lieux sont des vaisseaux quantiques.
Je suis comme un enfant
Qui n’a plus droit aux larmes
Conduis-moi au pays
Où vivent les braves gens
Conduis-moi dans la nuit
Entoure-moi d’un charme
Je voudrais rencontrer
Des êtres différents
Je porte au fond de moi
Une ancienne espérance
Quelque chose qui dépasse
Et contienne l’existence
Nous ne pouvons plus vivre
Loin de l’éternité
Une envie de partir
Sans demander son reste
Il est vrai que ce monde
Où nous respirons mal
N’inspire plus en nous
Qu’un dégoût manifeste
Et nous ne lisons plus
Les titres du journal
Nous voulons retourner
Dans l’ancienne demeure
Nous voulons retrouver
Cette morale étrange
Qui sanctifiait la vie
Jusqu’à la dernière heure
Je suis comme un enfant
Qui n’a plus droit aux larmes
Conduis-moi au pays
Où vivent les braves gens
Conduis-moi dans la nuit
Entoure-moi d’un charme
Je voudrais rencontrer
Des êtres différents
Je porte au fond de moi
Une ancienne espérance
Comme un enlacement
De douces dépendances
Nous ne pouvons plus vivre
Loin de l’éternité
(Pascal Auberson | 2005 )