Testostérone d’Alep

Alep brenar2017

 


 

 

 

 

 

Huile sur toile | 80 x 80 cm | ©Brenar2016
Remix Sainte famille et Sixtine.
Dieu n'a pas d'autres mains que les nôtres. (Dorothée Sölle)
 

La bataille d'Alep est la plus importante et la plus sanglante de la guerre civile syrienne. Elle cause la mort d'au moins 21 500 civils, essentiellement dans des bombardements commis par les deux camps, mais d'une ampleur supérieure côté loyaliste. Les frappes menées par le régime syrien et la Russie ayant visé intentionnellement les populations civiles, les hôpitaux et la Défense civile syrienne, avec notamment l'utilisation de barils explosifs largués par hélicoptère, d'armes à sous-munitions et d'armes chimiques.

Wikipedia | La bataille d'Alep a lieu de 2012 à 2016 lors de la guerre civile syrienne, dans l'ancienne capitale économique et deuxième ville de Syrie. La bataille débute le 19 juillet 2012 par une offensive des rebelles qui s'emparent rapidement des quartiers est, mais échouent à emporter toute la ville. Pendant quatre ans, Alep se retrouve divisée entre sa partie ouest, tenue par le régime, et sa partie est, contrôlée par l'opposition. Les combats se déplacent en périphérie, chaque camp cherchant à encercler l'autre, les rebelles y parvenant brièvement à l'automne 2013.

De multiples factions prennent part à la bataille. Le camp loyaliste se compose de l'armée syrienne, de milices pro-gouvernementales — avec principalement les Forces de défense nationale, le Liwa al-Quds et les Brigades du Baas — et de l'Iran qui engage le Corps des Gardiens de la révolution islamique, son armée régulière et surtout plusieurs milices islamisteschiites irakiennes, libanaises et afghanes — essentiellement le Hezbollah, le Harakat Hezbollah al-Nujaba et la Brigade des Fatimides. Le camp rebelle rassemble quant à lui une multitude de brigades13, pour la plupart affiliées à l'Armée syrienne libre— la plus importante à Alep étant jusqu'en 2014 le Liwa al-Tawhid — de groupes islamistes sunnites indépendants comme Ahrar al-Cham, ou salafistes djihadistes comme le Front al-Nosra. En 2015, la plupart des groupes de l'opposition se rassemblent au sein de la coalition Fatah Halab. Apparu en 2013 à Alep, l'État islamique combat d'abord aux côtés de la rébellion avant d'entrer en conflit avec elle début 2014. Chassé d'Alep en janvier 2014 par les rebelles, l'État islamique poursuit cependant les combats aux abords de la ville. Les Kurdes des YPG tiennent quant à eux un quartier au nord d'Alep, ils suivent leurs propres objectifs et s'allient tantôt avec le régime et tantôt avec les rebelles.

Fin 2015, l'intervention militaire de la Russie finit par faire pencher la balance en faveur du camp loyaliste. Alep-Est est définitivement encerclée en septembre 2016 et en novembre 2016 les défenses rebelles s'effondrent. Acculés dans une ultime poche de résistance, les rebelles capitulent le 13 décembre 2016. Au terme d'un accord, les derniers insurgés et civils assiégés sont évacués vers le gouvernorat d'Idleb entre le 15 et le 22 décembre 2016.

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