Quand on parle, on campe dans sa parole.
Quand on se tait, on campe dans son silence. Quand on joue de la musique, on lève le camp, on replie sa tente et on s'éloigne dans le chant faible, délivré de la corvée de dire et de taire. On s'éloigne comme un jeune homme s'éloigne, sans savoir vers quoi, car sinon ce ne serait pas s'éloigner.( L'homme joie - Christian Bobin )
Concert au milieu du lac Léman à l'aube du nouveau millénaire. | Photo © Gérald Friedli
Opéra L'univers et moi (2000)
Projet pour l'exposition Nationale Suisse 01 - 02
"Nous avons rêvé la création d'un opéra sans frontières, en émotion directe avec des voix et des images du monde, le violon d'Osaka répond à la voix de Vancouver, l'image d'un lever de soleil à celle d'un crépuscule, sous le regard bleu ciel de spectateurs parfois acteurs, d'aujourd'hui et de demain, d'ici et d'ailleurs"
Concept et Musique : Brenar
Arrangement : Claude Lander
Architecture informatique : Denis Barut
Mise en scène : Pierre Juillet
Livret : Luc Arn
Publication: Expomat 2002 - 1341 projets pour la campagne de participation à une exposition nationale suisse. (p191)
Fugue 1 et 2 © Brenar
Une fugue, en musique, est une forme d'écriture contrapuntique exploitant le principe de l'imitation. On désigne, à partir du XVIIe siècle du nom de « fuga » (du latin : fugere, « fuir ») une composition entièrement fondée sur ce procédé : « fuir », parce que l'auditeur a l'impression que le thème de la fugue fuit d'une voix à l'autre. (Wikipedia)